De la démocratie insurgeante comme mouvement utopique (2015)
publication à venir.©, Christian Ferrié, cféditions, 2020
Cette conférence a été faite en présence de Miguel Abensour (1939-2017) le 2 février 2015, lors de la journée d’études que j’avais organisée autour de son œuvre à l’université de Strasbourg. La troisième partie élucide les sens de l’utopie sous deux aspects :
- le capteur d’utopie découvre le guetteur de rêve et le chasseur de mythe (à partir de L’utopie de Thomas More à Walter Benjamin, Sens&Tonka, 2009)
- la fondation abyssale du mouvement utopique dans « l’extravagante hypothèse » de Levinas (2006, cf. Pour une philosophie politique critique, Sens&Tonka, 2009, p. 363-400)
L’édition à venir de la réécriture de cet essai se conçoit comme un hommage à Miguel Abensour, lequel interviendra en contrepoint de celui rendu le 26 octobre 2017, quelques mois après son décès, dans le cadre d’un colloque consacré à son ami Pierre Clastres, en présence d’Hélène Clastres, à l’Abbaye d’Ardenne, alors que l’Imec venait de recevoir les dossiers constitués par les soins d’Anne Kupiec :
- « Hommage à Miguel Abensour », in: P.-A. Delorme et C. Poutot (dir.), Clastres. Une politique de l’anthropologie, Éditions Le bord de l’eau, Lormont, 2020, p. 63.