Misère de l’anti-complotisme

Misère de l’anti-complotisme

Il est vrai que la théorie anti-complotiste fonctionne très bien dans le cas de l’idéologie anti-système d’une extrême droite prompte à dénoncer la corruption et la collusion totales de tous les agents économiques, médiatiques, politiciens, etc. Mais elle se fourvoie à diaboliser toute critique des décisions prises au sein du système en lui prêtant des traits complotistes. C’est toute la misère de l’anti-complotisme : faire des misères aux contestataires en sombrant en toute contradiction dans le schéma complotiste pour mieux les dénoncer, tout en se rendant aveugle à l’existence de groupes de pression qui manœuvrent en secret pour imposer leurs intérêts à la population en influençant les décideurs. Au service des autorités établies, l’idéologie anti-complotiste considère les complots effectifs comme un accident conjoncturel et, de ce fait, elle s’avère incapable d’en rendre compte comme d’un moment structurel du mode d’exercice du pouvoir à l’époque de la société de masse.

Par contraste, une théorie critique de la société qui a fait son deuil de tout prophétisme, comme de toute spéculation apocalyptique et millénariste, s’est par là même immunisée contre le complotisme sans renoncer, pour autant, à analyser les complots et autres programmes qui visent effectivement à soumettre les sociétés aux intérêts économiques et financiers de groupes capitalistes et productivistes (banques, industrie agro-alimentaire, GAFAM, etc.) par le moyen de négociations avec les pouvoirs publics. Car il faut retenir ce point décisif : le complot, la conjuration ou la conspiration d’intérêts entre des agents qui se concertent de manière intentionnellement secrète de façon à atteindre un but injuste, suffisamment en contradiction avec l’intérêt public pour qu’il ne puisse être rendu public[1], peut être conçu sans aucun complotisme, à la condition expresse que le groupement d’agents en question soit appréhendé de manière spatio-temporelle, et non pas essentialisé de façon intemporelle.

Il en existe de multiples exemples et, comme y invite F. Lordon, il convient de les penser de manière non complotiste. Se référant à un article du Los Angeles Times intitulé « Big Tobacco is Guilty of Conspiracy », (18 juin 2006), le guide officiel de l’anti-complotisme édité par la Commission européenne donne en ce sens l’exemple précis des grands cigarettiers qui, en 2006, ont été jugés par un tribunal fédéral des États-Unis « coupables d’entente délictueuse, pour avoir dissimulé pendant des dizaines d’années les preuves de risques sanitaires liés au tabagisme afin de continuer à développer leurs ventes ». Qu’est-ce qui prouve le contraire dans le cas actuel qui défraie les chroniques d’une pandémie dont la gestion, orchestrée de manière supra-nationale par l’Organisation mondiale de la santé, profite manifestement à l’industrie pharmaceutique ?

L’anti-complotisme doctrinal comme stratégie de désinformation

Pour en juger, imitant Karl Popper, on peut s’amuser à falsifier la théorie anti-complotiste que les institutions européennes se sont avisées d’insérer dans leur programme de lutte contre la prétendue désinformation à propos de la gestion de la crise sanitaire de 2019. Tirant les leçons “éclairées” des trois manuels, le guide officiel de la Commission européenne enjoint de « penser avant de partager », tout en préconisant de faire confiance aux autorités fiables et aux sources autorisés. C’est prendre le contrepied de Kant et Popper qui, à juste titre, définissent l’esprit critique de la pensée comme émancipé de l’argument d’autorité. Au contraire, les rédacteurs du guide opposent une doctrine officielle de la vérité factuelle aux théories du complot dont il s’agit de bloquer la propagation, pour protéger le public, en adoptant « les bons gestes » en cas d’exposition plus ou moins forte…

On notera que la rhétorique des gestes barrières préconisés pour enrayer la propagation du coronavirus a contaminé le discours décrivant les techniques de lutte contre la recrudescence, à l’occasion de cette pandémie, des théories complotistes. Le guide juge ces théories dangereuses pour trois raisons : elles désignent un ennemi en ciblant une catégorie de personnes[2] ; elles « propagent la méfiance à l’égard des institutions publiques » et « des informations scientifiques et médicales ». La critique légitime des élucubrations complotistes, qui suppose une attitude « rationnelle de réflexion, de questionnement et de vérification des faits », dégénère malencontreusement en soupçon contre la suspicion soi-disant conspirationniste à l’endroit du récit officiel des événements. Semblant exclure a priori la possibilité d’une critique rationnellement fondée des rapports officiels, le guide énonce les critères qui permettent de reconnaître la “pensée” (sic) conspirationniste à l’œuvre dans les théories du complot relatives à la COVID-19 : « méfiance vis-à-vis des rapports officiels, imperméabilité aux preuves qui contredisent le complot, réinterprétation des événements aléatoires comme faisant partie d’un schéma global. » Comme si les événements apparemment aléatoires ne pouvaient pas s’insérer dans un processus global qui leur donnerait sens ! Comme s’il y avait des preuves irréfutables de l’absence de conspiration d’intérêts dans la gestion de la crise sanitaire ! Comme si les rapports officiels étaient parole d’évangile ! Pour bloquer la propagation virale de théories conspirationnistes, il faudrait donc se méfier des suspicions injustifiées et croire sur parole les autorités qui produisent le savoir officiellement validé.

S’épargnant une théorie critique de la preuve scientifique, le guide adopte à son tour une épistémologie factualiste qui lui permet de préconiser de « mettre en avant les faits essentiels, et non les théories du complot », sans discerner entre la théorie falsifiable d’un complot effectif et la construction idéologique d’une élucubration complotiste (selon le double sens du terme “théorie” que rappelle M. Girel). Selon la théorie de la connaissance admise par le guide dans lequel il n’est jamais question du financement privé de la recherche scientifique et médicale, l’autorité publique avalise la vérité objective qui est consensuellement produite et diffusée en deux temps trois mouvements. Il faut, en dernière instance, se fier aux sources… fiables d’informations corroborées : étayée par les sites web indépendants de vérification des faits, la source est citée par « plusieurs médias dignes de confiance » qui prennent le relais de la production scientifique de la vérité factuelle par des universitaires patentés. Tout est donc affaire de croyance ou de crédit accordé à la transmission médiatique des informations accréditées par le discours officiel des autorités publiques sur la base des preuves administrées, sur un ton objectif et factuel, par des auteurs qui font autorité en la matière : possédant des qualifications reconnues, « l’auteur se réfère à des faits vérifiables et à des éléments de preuve émanant de la recherche scientifique ou universitaire ». Reste que « l’information est soutenue par de nombreux scientifiques/universitaires », et non pas par tous. Il y a donc débat, et non pas consensus, sur des éléments de preuve qui ne peuvent pas se réduire aux informations factuelles à destination du grand public.

S’inspirant de tactiques d’anti-radicalisation dont l’efficacité reste à démontrer, l’anti-complotisme officiel croit naïvement pouvoir contrecarrer la croyance délirante aux élucubrations complotistes en invoquant des faits et des explications scientifiques. Mais, tout comme le conseil de montrer de l’empathie, cette injonction de privilégier les faits et la logique équivaut à se fier à une psychologie simpliste, qui ne semble pas avoir intégré les leçons de la psychanalyse freudienne à propos de la source pulsionnelle de la croyance (religieuse) qui est à l’origine d’une illusion affective sans commune mesure avec une erreur d’ordre logique. Loin de « stimuler la réflexion personnelle » des complotistes et de former l’esprit critique du public, le guide n’est capable que de prêcher des convaincus et, au lieu de produire la crédulité à laquelle il appelle, il ne peut que renforcer l’incrédulité des complotistes par rapport au récit officiel des événements. Cela risque d’autant plus d’être le cas que la doctrine officielle de l’anti-complotisme se complaît, en toute contradiction, à vouloir diaboliser le complotiste en le présentant comme un extrémiste cynique qui, dans le but de polariser la société de manière manichéenne, « diabolise toute personne qu’il suppose se trouver derrière la machination présumée », de façon à en faire un ennemi.

L’impression d’une contre-propagande caricaturale alarmera même les esprits critiques, affligés de constater que la contestation rationnelle du discours officiel sur l’origine du virus et sur la nature de la crise sanitaire passe pour complotiste. Il faudrait bien plutôt engager le débat à ce propos au lieu d’asséner des vérités contestables pour assimiler leur contestation à une forme de complotisme. Postulant, par exemple, que personne n’est responsable de la pandémie tout en reconnaissant que l’origine animale n’est pas confirmée par l’OMS, le guide considère comme complotiste l’affirmation contraire d’après laquelle « le virus aurait été conçu artificiellement (par exemple dans un laboratoire) par des personnes qui y trouvent un intérêt particulier (comme la réduction de la population mondiale) ». Mais il y a là deux affirmations bien distinctes : l’une porte sur l’origine du virus (artificielle et non naturelle) ; l’autre émet une hypothèse sur l’objectif poursuivi (en faisant allusion au dessein imputé à Bill Gates, sur la base d’un discours de 2010 qui porte – il faut corriger ce point – sur le taux envisageable de réduction de la progression de la population mondiale[3]). Or il suffit de changer le contenu de la seconde parenthèse en substituant au terme réduction le terme protection (contre la pathologie virale) pour que l’énoncé, disqualifié comme complotiste par le guide, devienne sensé et validable rationnellement, dans la mesure où l’hypothèse contraire concernant l’origine naturelle du virus peut être jugée improbable, voire impossible, pour des raisons qu’il convient de réfuter au lieu d’écarter cette hypothèse théorique[4].

Pour achever de déconstruire ce très mauvais exemple de complotisme, il convient de noter que l’hypothèse de la fuite du virus hors d’un laboratoire à Wuhan ne serait pas même un complot : pour que ce soit le cas, il eût fallu que le virus soit disséminé dans un territoire ennemi. Il s’agit bien plutôt d’un événement aléatoire qu’il conviendrait d’expliquer, comme une conséquence statistiquement probable des expérimentations en vue d’obtenir un gain de fonction (à un niveau de sécurité 2)[5], au lieu de l’imputer au hasard, comme tend à le faire croire le guide qui n’évoque à aucun moment les groupements d’intérêts dans le domaine de la santé. Pour aléatoire qu’il soit, l’accident en question n’était pas pour autant imprévisible.

Preuve en est le fait que la recherche techno-scientifique entreprise en la matière depuis 10 ou 15 ans constitue une réponse au scénario-catastrophe d’une pandémie mondiale qui fait même l’objet, depuis 2016, d’une simulation annuelle. La dernière en date, intitulée Event 201 (il en existe plusieurs vidéos), a réuni le 18 octobre 2019 seize représentants issus du Forum économique mondial, d’institutions publiques (agence de santé publique chinois et états-unien), d’ONG et de fondations privées (Bill & Melinda Gates), de laboratoires pharmaceutiques (Johnson& Johnson) ou d’entreprises privées (banques, etc.). Il n’y a aucun complotisme à envisager ce consortium d’intérêts qui se concertent, non pas en secret, mais publiquement, pour préparer une coopération efficace entre les secteurs privé et public dans l’objectif de lutter contre une pandémie mondiale selon un schéma que Bill Gates précisera en janvier 2021. Selon L. Astruc qui a analysé le “philanthrocapitalisme” de Bill Gates, dont la Fondation finance l’OMS à plus de 10 %, il n’y a pas de complot de sa part, mais il y a bien quelque chose comme une conspiration d’intérêts qui se targue d’être au service de la santé de l’humanité, et ce dans la lignée du dispositif néocolonial d’une aide au développement qui profite aux donateurs : le conflit d’intérêts est patent entre les prétextes caritatifs et les investissements dans des entreprises pharmaceutiques et agrochimiques qui bénéficient des initiatives de la Fondation ; celle-ci joue un « rôle décisionnel dans plusieurs organisations internationales de premier plan » sans avoir de compte à rendre, d’autant qu’elle « achète indirectement le silence des universitaires, des ONG et des médias »[6].

C’est sa fonction idéologique : l’accusation de complotisme fait écran à l’identification des intérêts en jeu et à la réflexion critique sur leur influence dans l’analyse et la gestion de l’épidémie. C’est ainsi que le guide officiel de la Commission européenne ne mentionne aucun groupe économique et/ou financier, il ne connaît que des personnes, comme Soros le philanthrope (dixit), et des groupes socio-culturels de type confessionnel ou correspondant à une orientation sexuelle.

Lumières sénatoriales sur une conspiration d’intérêts
(le précédent de 2009)

Une telle cécité par rapport aux éventuels conflits d’intérêts qui pourraient avoir perturbé le diagnostic du risque sanitaire et le pronostic des solutions pour remédier à l’épidémie contraste avec la lucidité dont la commission d’enquête sur la grippe A du Sénat français a fait preuve dans le rapport, déposé le 29 juillet 2010, à propos de la gestion de l’épidémie de 2009. Il y est question de l’opacité de la gestion de la pandémie par l’OMS (p. 42), dont l’indépendance est mise à mal par le poids croissant des financements privés (80 %) compte tenu du fait que certaines fondations, comme celle de Bill Gates, ont des liens avec l’industrie pharmaceutique (p. 65-66). Car les prédictions alarmistes d’experts aux liens et aux conflits d’intérêts non déclarés ont conduit à une dramatisation excessive de la crise, avec déjà une référence marquée au cas de la grippe espagnole (p. 53), le but étant de commercialiser les vaccins en apeurant la population (p. 48-49) :

« Faute de ligne de séparation claire entre les experts, l’OMS et les laboratoires, l’influence de ces derniers sur les recommandations de l’OMS apparaît, par exemple, dans le rôle donné à la vaccination comme réponse à une pandémie grippale, à l’issue notamment de rencontres entre les industriels, les agences nationales et les représentants des gouvernements » (p. 56).

Le « soupçon d’abus d’influence » de la part de l’industrie pharmaceutique (p. 55) porte tout particulièrement sur le changement de définition de la pandémie qui, entre le 1er et le 9 mai, fait disparaître le critère de gravité, autorisant à prendre des mesures très lourdes et en fait disproportionnées au regard de la faible létalité du virus (p. 45-47, cf. p. 40-41) : limitation des déplacements, fermeture des établissements scolaires et des salles de spectacle, etc. (p. 18-19). C’est que les plans ont été calibrés sur une interprétation maximaliste du risque pandémique par une expertise, principalement épidémiologique, qui a surestimé le nombre de décès en considérant, à tort, que les hypothèses fondées sur une modélisation mathématique ont une valeur prédictive (p. 72-73). Tout autant que les conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique, la logique de carrière scientifique découplée de l’expérience clinique et le poids des a priori, en particulier à propos de la vaccination de masse, ont engendré un consensus paralysant tout débat critique à propos des données factuelles à interpréter : l’expertise des laboratoires s’est imposée au détriment de l’expérience de terrain, alors même que les médecins généralistes en France ont assuré l’essentiel des soins, permettant d’éviter toute surcharge hospitalière (p. 79-85). Tout ceci a contribué à une sorte de préparation collective des esprits, et même à un « désir inconscient de pandémie » chez les chercheurs, qui s’est auto-alimenté avec l’accroissement de l’activité éditoriale autour de ce sujet (p. 33-34), et ce en corrélation avec les investissements de l’industrie pour produire les vaccins et les antiviraux conformément aux contrats passés avec l’État.

À ce propos, le rapporteur se demande si les autorités publiques n’ont pas renoncé à garder la maîtrise de la gestion de la crise en signant des contrats rigides et déséquilibrés, restés secrets, qui concèdent à un très petit nombre de fournisseurs industriels, en position de force, trois clauses défavorables : l’impossibilité de réviser les contrats en fonction de l’évolution du schéma vaccinal, le transfert à l’État de la responsabilité des producteurs et l’absence totale de maîtrise des approvisionnements (p. 10, cf. p. 102-113). Tous ces éléments, les intérêts en jeu et les mécanismes contractuels et institutionnels mis en place, se sont conjugués pour donner l’impression d’avoir affaire à une guerre à laquelle tout le monde s’était préparé, avec des armes lourdes pour répondre à une attaque massive :

« … un article du British Medical Journal (BMJ) avait comparé la préparation engagée depuis 2005 pour lutter contre la grippe aviaire à la “surpréparation” militaire qui a été à l’origine de la Première Guerre mondiale. Comme en 1914, un incident a suffi à lancer un processus qui ne pouvait plus être arrêté. Mais cet incident n’a pu survenir que parce que le critère de gravité a été retiré de la définition de la pandémie. » (p. 19)

On ne saurait mieux dire… et l’on ne saurait taxer de complotistes les sénateurs qui ont rédigé le rapport ! Par rapport à la guerre contre le virus déclarée par le chef d’État français en 2020, on a la nette impression d’avoir affaire, en 2009, à une sorte de répétition générale de ce qui passe depuis 2019. Comme si l’essai alors manqué avait réussi en 2020. Faut-il pour autant parler d’un complot des agents intéressés à la mise en œuvre de la politique sanitaire qui sévit depuis mars 2020 ?

notes

[1] Au début du second appendice à la Paix perpétuelle (1795), Kant énonce ce qu’il appelle la formule transcendantale du droit public : « Sont injustes toutes les actions en relation avec le droit d’autres êtres humains dont les maximes sont incompatibles avec la publicité » (Ak. VIII, 381 ; trad. fr. p.125).

[2] Le rapport cité en annexe (FRA, mars-avril 2020, bulletin n° 2) fait état d’accusations homophobes (p. 33) et de discriminations envers les Roms (p. 36-37), mais il n’est pas question des autres minorités mentionnées dans le guide…

[3] La déclaration est faite au début de la conférence (4’30″). Voir la mise au point de Bill Gates en 2018 sur le sens du calcul.

[4] Voir, à ce propos, l’article excellement argumenté de N. Wade : « Origine du Coronavirus. Avons-nous ouvert la boîte de Pandore à Wuhan ? » (traduction dans le blog de L. Mucchielli sur mediapart).

[5] « Il est établi que les chercheurs de l’Institut de virologie de Wuhan ont réalisé des expériences de gain de fonction visant à faire en sorte que les coronavirus infectent des cellules humaines et des souris humanisées. C’est exactement le type d’expérience à partir duquel un virus semblable au SRAS2 aurait pu émerger. Les chercheurs n’étaient pas vaccinés contre les virus étudiés et ils travaillaient dans les conditions de sécurité minimales d’un laboratoire de type 2. L’échappement d’un virus ne serait donc pas du tout surprenant. Dans toute la Chine, la pandémie a éclaté aux portes de l’institut de Wuhan. Le virus était déjà bien adapté aux humains, comme prévu pour un virus cultivé sur des souris humanisées. Il possédait une amélioration inhabituelle, un site de clivage de la furine, qu’aucun autre bêta-coronavirus connu ne possède, et ce site comprenait un double codon arginine également inconnu chez les bêta-coronavirus. Quelle autre preuve pourrait-on souhaiter, à part les dossiers de laboratoire actuellement introuvables qui documenteraient la création du SRAS2 ? » (extrait de l’article de N. Wade traduit par L. Mucchielli en mai 2021).

[6] Lionel Astruc, L’art de la fausse générosité, Actes Sud, 2019, p 13 & p. 54-59 vs p. 88 & l’ensemble du chap. IV.

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